Bonjour, Avril ! bonjour, soleil ! Mon cœur est ivre du réveil. Les fleurs éclatent dans les branches. – Les collines sont toutes blanches. J'ai dit à Laure : « Tu viendras... Je ne puis faire qu'à ton bras La promenade des dimanches. » – Les collines sont toutes blanches. Nous sommes allés près de l'eau, Où passent dans un gai tableau Les barques près des bains en planches. – Les collines sont toutes blanches. Elle me dit : « Je reviendrai. » L'air vif avait un peu marbré Son bras fin vers le bout des manches. – Les collines sont toutes blanches. Elle est partie on ne sait où. J'en suis encore comme un fou. Pourtant ses lèvres étaient franches ! – Les collines sont toutes blanches. |
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POÈME DE ALBERT MÉRAT MUSIQUE DE MICHEL AGNERAY |