Voyez partir l'hirondelle, Elle fuit à tire d'aile, Mais revient toujours fidèle, A son nid, Sitôt que des hivers le grand froid est fini. L'homme, au gré de son envie, Errant promène sa vie Par le souvenir suivie De ces lieux Où sourit son enfance, où dorment ses aïeux. Et puis, quand il sent que l'âge A glacé son grand courage, Il les regrette et, plus sage, Vient chercher Un tranquille bonheur près de son vieux clocher. |
POÈME DE GUY DE MAUPASSANT MUSIQUE DE MICHEL AGNERAY |