Le rideau de ma voisine Se soulève lentement. Elle va, je l'imagine, Prendre l'air un moment. On entr'ouvre la fenêtre ; Je sens mon cœur palpiter. Elle veut savoir peut-être Si je suis à guetter. Mais, hélas ! ce n'est qu'un rêve ; Ma voisine aime un lourdaud, Et c'est le vent qui soulève Le coin de son rideau. |
POÈME DE ALFRED DE MUSSET MUSIQUE DE MICHEL AGNERAY |